Le lendemain de l’ouverture, je décide d’aller faire un tour sur un affluent de la Seine histoire de faire tourner mes nouvelles cuillères. Moi qui suis trop habitué à pêcher au poisson nageur ( comme beaucoup ! ), je décide même de ne prendre QUE des cuillères pour ne pas être tenté.
Beaucoup d’eau sur ce ruisseau que je ne pêche habituellement pas avant fin avril. Quelques pêcheurs, dont un qui viendra se caler juste en dessous de moi… Je comprendrai plus tard, en faisant 3 truites sans nageoires que ce parcours, pourtant riche en sauvages, a été aleviné en truites surdensitaires. Je ferai quand même 2 petites sauvages de 20cm sur cette portion de cohabitation.






Je dois dire que le charme désuet de cette jolie ferraille opère autant sur le pêcheur que sur les poissons et j’y prends beaucoup de plaisir. Jusqu’à présent je ne sortais les cuillères qu’à la belle saison pour des pêches amont sur de petits postes en ruisseau. Là c’est pêche aval obligatoire sur ces parties très courantes où toute la subtilité de cette pêche sera de faire de petites dérives et veiller à ce que la cuillère reste le plus possible au plus proche du fond.
Le seul poisson de qualité se décrochera dans mes pieds, une belle fario sauvage d’au moins 35cm, avec des vraies nageoires celles-ci ! Il faut dire qu’avec des ardillons écrasés, un ensemble type poisson nageur ( canne trop raide, tresse + fluoro ) et surtout pas d’épuisette la décroche est plus que probable. Et puis les sauvages ont vraiment un comportement différent de leur congénères de pisciculture. Là où la sauvage tortille sa tête dans tous les sens, la bassine tire comme un âne assurant ainsi la tension permanente de la ligne.

Quelques photos des cuillères Suissex Suprem pour la truite que j’utilise.



Un joli choix de couleurs ! On utilise en principe des coloris brillants par temps couvert et du mat par temps dégagé, ce que j’ai fais en utilisant d’abord le Rainbow Trout puis le Matte Yamame.
On en reparlera de cette ferraille !
À bientôt.
